Le projet présenté dessine un nouveau visage pour l’avenue en réutilisant le vocabulaire employé sur le parvis de la gare, mais en l’adaptant aux spécificités du site.
Une voie de circulation en sens unique est conservée en zone 30 afin que la vitesse ne constitue pas une nuisance pour les usagers des espaces de rencontre, les piétons et les cycles. Le stationnement est conservé uniquement sur un côté de la voirie : en partie basse à gauche et après le croisement avec la rue Saint Joseph en partie droite. La nature de l’usage des rez-de-chaussée a permis de définir les espaces où l’objectif est d’avoir des terrasses exposées sud, et ceux où le stationnement fonctionnel sera privilégié.
Un rythme est créé en s’appuyant à grande échelle, sur la mise en valeur des accroches des croisements par un traitement paysager différent. A petite échelle, le rythme est créé par les façades et les accès aux bâtiments: les trottoirs présentent des incrustations en dalles de Volvic soulignant les entrées des commerces. Leur densité définit les espaces dédiés aux terrasses et leur longueur préserve un espace libre d’au moins 1,50 mètre contre les façades afin de garantir la fluidité des déplacements piétons.
Entre certaines dalles s’intercalent des jardinières rouges surélevées, de hauteurs variées, séparant les terrasses des commerces, et créant un rythme visuel agréable.
L’avenue conserve des attributs fonctionnels avec l’existence de trois stationnements dédiés aux livraisons, d’un stationnement pour transport de fonds, et de neuf points de collectes enterrés. 27 places de stationnement sont conservées sur l’avenue Charras, et complétées par 31 places sur la rue Jeanne d’Arc et des stationnements supplémentaires aux accroches des rues perpendiculaires.