Tirer parti au maximum de sa propriété avec Jardin Concept
Un partenariat avec L’Art des Jardins et du Paysage
Qu’est-ce que l’Art des Jardins ?
C’est incontestablement l’un des magazine référence haut de gamme en matière de jardins. Il propose à son sommaire des actualités, des dossiers et reportages sur des jardins d’exceptions et inclue aussi des présentations et questionnements sur les projets d’aménagement paysagers actuels, notamment en espace urbain. LMP développe dans Concept de Paysage pour l’Art des Jardins une variété de conseils d’aménagement paysager et divers concept de jardins.
Une méthodologie d’aménagement des petits jardins urbains
LMP développe pour vous, à chaque parution sur 16 pages, une approche méthodique pour appréhender l’aménagement des petits jardins s’inscrivant dans l’espace urbain ou péri-urbain. Concept de paysage révèle les secrets des paysagistes, prolonge et adapte les préceptes et principes ayant dominé l’Art des Jardins depuis le 17ème siècle.
La volonté d’exprimer graphiquement les principes
Puisqu’un bon dessin vaut mieux qu’un long discours, chaque exemple ou principe est exprimé par des illustrations semi-réalistes, réalisées par LMP. Ce choix graphique permet un plus grand détachement qu’une photographie, mais aussi une plus belle liberté d’expression !
Vers la publication d’une série de livres
L’ensemble des parutions, compilées et enrichies, viendront à paraître au sein de la collection de livres de l’Art des Jardins ( éditions Lagor Garden). Une histoire en cours, et qui se poursuit…
Repousser les limites
Voici quelques un des thèmes développés dans la rubrique Concept de Paysage, de l’Art des Jardins.
Dans le tracé même du jardin
A l’origine de la structure se trouve le tracé. Qu’il soit de type longitudinal ou transverse, le résultat sera déjà très différent. Pour peu que le paysagiste concepteur vienne jouer sur des formes sinueuses, utilise à bon escient les effets de perspective, enrichit le cheminement et partage habilement le jardin en conservant un espace libre, il y a fort à parier que le jardin aura déjà une base saine permettant d’engendrer les plus beaux résultats !
Articulations spatiales
La détermination des formes générales d’un jardin n’est pas chose aisée, et il est bon de tester en schématisant différentes articulations spatiales après avoir défini les besoins en termes d’espaces, de surfaces et d’usages. Les formes sont au jardin ce que le squelette est au corps humain : il lui donne des grands traits, sa constitution, son caractère en quelques sortes.
Rechercher la flexibilité
Multifonctionnel et flexible sont les qualificatifs souvent recherchés dans la conception des jardins d’aujourd’hui, puisque leur surface limitée ne permet aucun gâchis d’espace et qu’ils abritent de nombreuses fonction requérant des besoins variés. On cherche dont à pouvoir modifier ou recomposer les espaces dans un souci d’adaptabilité maximale.
Intégrer l’eau au jardin
L’eau, symbole de l’énergie vitale sans laquelle la vie sur Terre n’existerait pas, a pris naturellement une place prépondérante dans l’art des jardins. Que ce soit sous forme de bassin, piscine, canaux, mare ou encore jardin d’eau, ses formes d’expression sont multiples et confèrent à chaque espace un caractère unique.
Jouer avec la topographie
Si la majorité des «parcelles types» de lotissement sont relativement plates, ce n’est pas toujours le cas ! En fonction de la déclivité de la pente et du degré de stabilité du terrain, on peut tourner à son avantage ce qui est souvent perçu comme une contrainte. Il est également possible de tirer parti d’un espace encastré, voire de chercher à descendre et creuser sans s’entourer de hauts murs. Quand certains se plaignent d’avoir à composer avec une topographie difficile sur certains jardins en pentes, d’autres désespèrent de l’horizon banalement plat de leur propriété. Pour ceux qui préfèrent éviter les cloisonnements verticaux, mais cherchent à dynamiser leur jardin, la mise en place d’une succession de niveaux est une approche des plus intéressantes.
Cloisonner avec subtilité
Un jardin, même de petite surface, peut être divisé en plusieurs parties fonctionnelles. Pour autant, il est nécessaire d’éviter les cloisonnements continus qui limitent le balayage du regard et les déplacements. Une cloison bien choisie et bien positionnée, c’est un gain de surprise et de mystère, tout ce dont un petit jardin a besoin pour se faire passer pour un grand !
User des pouvoirs de la colorimétrie
La couleur fait partie des éléments caractéristiques d’un paysage, et par extension d’un jardin. Elle accroche notre regard et contribue à l’ambiance particulière d’un espace au même titre que les volumes, l’architecture ou les plantations présentes. Choisir et combiner les couleurs est un jeu qui mélange ressentis subjectifs et principes empiriques.
User, voire abuser, des murs « déco »
La recherche d’extension visuelle de l’espace entre l’intérieur et l’extérieur pousse volontairement à en estomper les limites. Architecture et jardins, intimement liés, se rejoignent, se confondent ou se confrontent suivant l’effet recherché. Les murs déco, dans toute leur diversité, sont une aide précieuse à l’amélioration esthétique de l’enveloppe du jardin.
Redonner une porosité aux limites
Enfermé, engoncé dans un espace trop étroit et clos par des limites trop franches, le jardin manque de respiration. Il faut convoquer, par diverses manières, quand c’est bénéfique, le paysage environnant à entrer dans son jardin. Pas de façon brutale ou trop ouverte, au risque de ruiner le sentiment d’intimité, mais par petites touches en lui redonnant un peu de porosité.
Utiliser les verticales
Quand la place manque mais que l’envie de végétation se fait grandir, le recours à différents systèmes de plantation verticale prend tout son sens. Le plus simple consiste à installer un couvert végétal à même le mur grâce à des plantes grimpantes judicieusement choisies, mais d’autres dispositions sont possibles…
Variations sur le mur végétal
Ces structures sont apparues depuis bien longtemps dans l’art des jardins : en 1646, à Ferrare en Italie, on voit des jardiniers en train de réaliser un mur végétal sur un parement de briques. Aujourd’hui, ils connaissent un véritable engouement dans les jardins et l’architecture contemporaine… Les murs végétaux proposent une expérience unique : celle de contempler les végétaux sous un angle radicalement différent de nos habitudes. De multiples formes sont créées, et les résultats sont au rendez-vous si on n’oublie pas que la cohérence et la beauté d’un jardin sont notamment la résultante de la lisibilité et de la proportion entre les masses végétales présentes.
Jardin concept pour petits espaces
Une problématique actuelle
Le jardin de demain sera un jardin en ville, ou en lotissement, et tout le talent des concepteurs de ces nouveaux jardins urbains est de réussir à en faire oublier les limites. Les grands principes, qui ont gouverné la création des parcs et jardins les plus prestigieux au 18ème siècle n’ont pas vocation à être ignorés. Au contraire, ils conservent toute leur acuité en permettant de jouer avec la perception des volumes pour créer une ambiance végétale intime. Le paysagiste concepteur du 21ème siècle s’affirme ainsi comme un illusionniste, déterminé à masquer les contours, se libérer des entraves, en apportant la respiration des plantes et de la nature en coeur de ville.
« Trop petit : ce qualificatif souvent utilisé dans le cas des jardins de ville semble condenser davantage de défauts que sa simple superficie. Rassurez-vous, la richesse d’un jardin ne se mesure pas en mètre carrés ! C’est la richesse qu’il contient, les éléments de surprises qui sont créés, qui confèrent, même au plus petit des jardins, l’air d’un grand. »
Parlons végétal
Voici quelques un des thèmes développés dans la rubrique Concept de Paysage, de l’Art des Jardins.
Penser sa palette végétale
La palette végétale est au paysagiste ce que la palette de couleur est au peintre : l’outil du mélange créatif. Elle comporte l’image des plantes figurant dans la composition de la scène, et permet de définir une multitude d’effets de couleurs mais aussi de textures. La juxtaposition met en relief les tendances chromatiques ou stylistiques du jardin.
Gérer la hauteur végétale
Les éléments plus hauts que nous façonnent un cocon. Quand le végétal se dé-densifie, c’est la clairière : l’espace est plus large mais nous sommes encore protégés, bien que nous puissions alors contempler la beauté du ciel à travers cette «fenêtre» végétale. Enfin, quand le couvert se raréfie ou diminue de hauteur, notre champ de vision, alors dégagé, nous laisse profiter du plein air.
Choisir et répartir les plantes de structure
Une fois que les lignes principales du jardin et la répartition des espaces sont définies, l’utilisation des plantes structurantes donnent corps à cette volumétrie tridimensionnelles. Elles sont le squelette du jardin, sa permanence face à l’éphémère des plantations saisonnières. Elles ancrent et viennent encadrer les autres végétaux sur un espace défini.
Dessiner avec les haies basses
Les jardins à la française sont indissociables des structures végétales, notamment de faibles hauteurs. Plus récemment, on les retrouve à l’honneur dans les jardins contemporains sous forme simplifiée, soulignant les massifs opulents ou d’aspects plus sauvages, aux côtés des topiaires qui leur donnent rythme et vie.
Dynamiser avec les haies moyennes
Plus basses que le regard, les haies de hauteur moyenne trouvent tout leur intérêt en cœur de jardin où elles participent activement à la mise en dynamisme. Elles soulignent les lignes structurantes et les volumétries, entraînent les perspectives, ancrent l’architecture…
Arbitrer avec les haies hautes
Traditionnellement, les haies hautes étaient créées en implantant diverses espèces locales et avaient deux utilisations principales: disposées en limite de propriété, elles assuraient la séparation et protégeaient l’intrusion; elles fournissaient également de nombreuses ressources pour l’agriculteur qui vivait en quasi autarcie. Si cette dernière fonction est obsolète de nos jours, la première reste cependant d’actualité…
Placer les plantes architecturales
Elles sont sans aucun doute les incontournables d’un jardin minimaliste et c’est sur elles que repose sa réussite. On les distingue d’entre toutes par l’aspect particulier de leur feuillage ou par leur mode de croissance… elles ne laissent personne indifférentes, et c’est là leur véritable atout.
Combler les vides entre elles
Nous avons vu qu’il était bon de placer en premier lieu, astucieusement, les plantes structurantes qui créent le squelette du jardin, puis les architecturales venant créer des temps forts. Ensuite vient le moment d’exploiter la vaste diversité en termes de formes, de texture et de couleurs, des plantes de taille moyenne : arbustes, graminées, bulbes ou vivaces.
Emprunter au paysage environnant
La superficie limitée des jardins actuels augmente inexorablement la présence des plans à proximité directe de l’habitation et des limites du jardin, raccourcissant de fait les perspectives. Si vous pouvez voir les paysages qui vous entourent, essayez d’établir des liens visuels avec cet environnement, quand cela vous est favorable. On peut alors reprendre certaines de ses caractéristiques pour prolonger sa présence, mais également encadrer une vue particulière ouvrant un nouvel horizon.
Opérer une transition végétale
Harmonisation : la limite peut être «floutée» entre le jardin et son environnement naturel quand le choix des végétaux et leur disposition se fondent l’une dans l’autre. C’est également valable dans le cadre d’un ensemble bâti, car certains éléments peuvent être mis à profit dans une scénographie où les édifices adjacents ou plus lointains sont le point de fuite d’une perspective.
Obstruer les vues désagréables
Ne pas hésiter à cacher des vues sans intérêt : dans un petit jardin, occultez les vues sur les éléments fonctionnels sans charme aucun… exception faite pour certains abri de jardin plus séduisants. Si certaines maison sont à proximité directe et que vous ne pouvez les masquer, placez à un autre endroit du jardin un point d’intérêt qui détournera le regard et vous les fera oublier.
S’isoler du monde extérieur
Parfois, il y a peu – voire aucun – élément qu’il est souhaitable d’intégrer visuellement au jardin. On peut alors rechercher à se couper au maximum de l’environnement extérieur, pour créer son propre cocon.
Tirer profit des micro-climats
Les microclimats sont courants à l’échelle géographiques, mais ils sont aussi bien présents au jardin. En effet, les variations d’exposition, de la pente, la présence de murs, d’arbres ou de haies viennent influencer la force du vent, la température … Un petit jardin en milieu urbain est en général assez protégé. Il est possible de tirer parti de certaines typologies classiques.